Dimanche 15 janvier, fin du Dakar
Pour notre pilote insulaire le Dakar s’est achevé avec un peu d’avance.
Retour sur un parcours particulièrement rebondissant.
Comme à son habitude Mika nous a fait plaisir cette année en effectuant une progression constante au fil des spéciales qui reliaient Mar Del Plata en Argentine à Lima au Pérou en passant par le Chili.
Au guidon de sa KTM, il a enchaîné les étapes avec pas mal de facilité, car parti le 1 Janvier 2012 avec le n°43, Mika s’est rapidement placé dans les 25 premiers pilotes au classement général.
Au terme de la première semaine, le Corse prend la décision de changer le moteur de sa « brèle » qui a beaucoup souffert, ce qui lui fait écoper d’une sanction de 15 min. Mika rétrograde au classement mais démontre toutes ses capacités en rallye-raid et revient très vite à sa position honnorable.
Jeudi 12 Janvier: La mécanique s’en mèle.
Après un début de spéciale plus que parfait avec de bonnes sensations et un état d’esprit serein, la KTM montre un problème de vapeur-lock.
En effet, avec la température ambiante qui avoisinne les 45 °C la monture du pilote se fatigue.Bien qu’ayant titillé les 15 premiers pilotes de l’étape, il se résonne en terminant doucement mais surement puisque son classement à l’arrivée le fera pas bouger au général. Il reste donc à la 23ème position à 1min du 22ème pilote.
J-1 avant le podium: Le Dakar se termine pour Mika
Le sors s’acharne, l’étape semble se calquée à la journée de la veille; un très bon début de spéciale et la moto du N°43 stoppe net. Une étape facile pour Mika qui au ravitaillement avait réussi a subtiliser la place de son predecesseur.
Rapatrié par la voiture balai, Mika nous dira plus tard qu’il a tout fait pour repartir mais en vain.
On aura bien compris que le Dakar n’est terminé qu’une fois arrivé sur le podium.
Pour Mika c’est un peu la déception. Au fil des Dakar, ses ambitions se modifient, son classement s’améliore en avoisinnant les 20 meilleurs pilotes.
8000 Km de pistes avalées, Mika qui a encore gagné en experience gardera tout de même un goût amère du Dakar 2012.
Bienvenue au Dakar 2012
C’est avec un appétit de champion que Michaël Pisano a débarqué sur le Dakar, prêt à en découdre avec les meilleurs. Mais si son coup de guidon n’a jamais été pris en défaut, il a été contraint à réviser ses ambitions par des problèmes mécaniques à répétition, notamment en 2009 avec une Sherco alors en quête de fiabilité. La 24ème place conquise l’année dernière ne satisfait pas son mental de gagneur, mais Michaël a tout de même choisi de changer d’état d’esprit, en privilégiant le plaisir et les sensations plutôt que le résultat.
« Cela fait deux années que je ne suis pas trop verni sur le Dakar, et que j’ai été déçu par mes résultats. Mais je reste un jeune pilote amateur. Cette année je n’ai pas fait de rallye raid, donc ce sera un peu compliqué d’aller rivaliser avec les autres. Mais j’ai la chance de faire le Dakar, alors je vais le savourer, je vais prendre plaisir à naviguer, à piloter et à découvrir le Pérou. Je suis content d’arriver avec un poignet neuf, qui a été opéré et qui ne me fait plus souffrir. En fait je ne sais pas où j’en suis, mais je suis bien dans ma tête. Alors pourquoi ne pas créer la surprise, et me surprendre moi-même ! »
Le départ a été donné dimanche 1er janvier 2012, à Mar del Plata (Argentine). Au programme, 14 étapes et plus de 8.300 km sur les pistes argentines, chiliennes et péruviennes pour terminer à Lima (Pérou) le 15 janvier . À vol de condor, près de 5000 kilomètres séparent Mar del Plata de Lima. Le tracé en ligne, qui transporte le rallye des rives de l’Atlantique à celles du Pacifique, permet d’emmener ses concurrents à la découverte de nouveaux territoires, d’une autre Amérique. L’ampleur du défi impose également une modification du format sportif, qui comprend cette année 14 jours de course. Constamment guidés par la Cordillère des Andes, les pilotes retrouveront l’Atacama, et feront surtout l’expérience de la diversité des dunes en s’aventurant au Pérou.
Depuis ces dernières années, les règles changent quelques peu pour donner au Dakar encore plus de suspens.
La réforme initiée il y a deux ans arrive maintenant à son terme. Toutes les motos inscrites sur le Dakar 2012 sont limitées à une cylindrée de 450cc. En 2010 et en 2011, le passage obligatoire à la 450cc pour les pilotes d’élite a abouti à une confrontation plus dense entre les constructeurs, puisque 4 marques étaient représentées dans le Top 10 final de la dernière édition.
Cette année , voila que les organisateurs ont pris la décision le sanctionner tous changements de moteur de 15 min de pénalités, ce qui annonce un classement en perpétuelle variation!
« Ce 4eme Dakar s’annonce en effet très dur, avec une température avoisinante les 40°C, l’humidité ambiante et la vitesse les machines souffrent autant que les pilotes explique le Corse. La route reste longue jusqu’à Lima au Pérou et j’en suis tout à fait conscient. Même si mon départ avec le numéro 43 ne m’a pas facilité la tâche je remonte tranquillement dans le classement général, je ne change pas mon état d’esprit et je reste concentré sur la navigation, je prends du plaisir a rouler, ce qui me satisfait déjà pleinement. »